| Il s’agit d’une miniature où deux personnages creusent le sable sous le même soleil, englobant d’un vert lumineux la situation.
Le travail fait référence aux scènes de plage du peintre Joaquin Sorolla.
A partir de sensations poreuses, l’oeuvre de Léa Toutain est issue de présences intimes. Les intérêts de la recherche portent sur notre relation à l’autre et à soi-même.
La notion d’occupation-absorption est un thème réflexif comme marcher, ranger, s’assoupir, s’occuper, la construction ou l’artisanat et apparaît fréquemment comme sujet. Les personnages représentés se mêlent à travers des traces et des gestes dans des paysages et des intérieurs vus ou inventés. Les espaces sont parsemés d’objets humains ou de plantes pour un éléments observés lors de randonnées ou d’activités manuelles. Toujours, le personnage est seul ou accompagné en même temps de présences d’autres présences. Leurs visages sont partiellement effacés, fugaces, sans regard frontal. Un regard distancié entre observation et curiosité pour les êtres vivants qui l’entourent.
Comment relier des personnages dans un même espace, par la lumière et la surface colorée ?
Mais la peinture est instinctive et navigue entre l’achevé et l’inachevé. entre le fini et l’inachevé. Elles permettent aussi un détachement de la réalité : tel un jeu avec le corps du médium les couleurs et la pâte grasse ou à l’oeuf façonnent une image organique. Le travail s’inspire de la miniature du 17ème siècle sur ivoire ou sur cuivre ainsi que des fresques pompéiennes peintes à à l’échelle humaine, ou encore de grands aplats de surfaces colorées de oeuvres d’art immersives. |